TVA dévoile cette semaine les résultats du sondage QMI «Le Québec de mes rêves» et ça commence mal, très mal. Les Québecois ont peur d’une pandémie mondiale, d’une guerre mondiale et du réchauffement planètaire…
Après, on se demande pourquoi ça va mal sur les plans politiques et sociales. Faut croire que les différentes campagnes de peur menées de mains de maîtres par nos dirigeants et par différents médias et personnalité publique ont réussi à se faire un chemin jusque dans le cortex cingulaire des Québecois. Encore surprenant qu’on n’ait pas peur de la colère des Dieux. Encore une fois on constate le fameux phénomène du pas dans ma cours. On refuse de voir les choses en face, de se regarder un peu dans le miroir, ça prendrait trop de courage.
Vous savez de quoi j’ai peur moi ? J’ai peur que dans 25 ans rien n’aie changé. J’ai peur que l’immobilisme persiste. Que l’intelligence collective du Québec aie continué de baisser. J’ai peur que Le Banquier soit en onde du lundi au vendredi. J’ai peur que la Poule aux oeufs d’or spéciale country existe encore. Je me chie dessus en pensant qu’on aura continué à fermer les yeux sur les véritables problèmes de notre société. J’ai peur que nos enfants ne soit pas mieux protégés face à tous les salauds et pédophiles. Que notre système d’éducation continue de faire semblant de se soucier du taux de décrochage. J’ai peur d’être vieux et maltraité dans un mourroir.
J’angoisse à penser que les idées politiques nouvelles et différentes continue d’être repousser du revers de la main. Que les têtes politiques fortes qui favorisent le changement et qui remettent en question le saint-modèle québecois continue de rouler sous la pression populaire, les mensonges politiques et l’indifférence des citoyens.
Je sais que c’est beaucoup plus facile d’avoir peur d’une pseudo pandémie ou d’une peu probable guerre mondiale que de se relever les manches et d’affronter les véritables problèmes.